
Contraint par le vertige de l’arc imaginaire
Le subterfuge était dans l’art et la manière
De l’un face au multiple du dedans au dehors
La solution était d’emprunter d’autres corps
Dans cet autre univers les sphères constitutive
Etendent leur domaine de façon maladive
Et se mettent en rapport dans un espace donné
Avec les extensions de ces présupposés
Celles d’autres corps via un ciel qui s’ouvre en deux
Des nuages dans un sens puis dans l’autre sur eux
La décorporation était à essayer
Expérience objective qu’il faudrait partager
Dans cette perspective voici de nouveaux champs
Où courir dans ces plaines comme un lapin dément
Déconstitutioné de ses modes reflexes
En quelque sorte ici une courbe complexe
Voir d’ici toutes les directions étendues du possible
Des imaginations sans fins qui sont pourtant la cible
Des mondes qui ne sont là que parce qu’on y croit
Et dans cette étrangeté être ce lapin là
Dans la mer mouvante de ces dus éphémères
Il allait faire escale sans jamais toucher terre
Comme la rivière s’écoule aussi passe le temps
Et il est dans ce lit et l’après et l’avant
Comme l’eau retourne à l’eau le présent continue
A la surface des choses des vagues ingénues
Et dans la profondeur des forces d’alluvion
Des courants invisibles et des séparations
Mémoire de l’eau las la mélancolie l’aspire
Cet état qu’il craignait il ne peut que le fuir
Projeter son élan et ses sables mouvants
Chercher à consoler avec un contenant
Arrêter de penser enfin s’abandonner
A ces renoncements dont la raison s’est fait
Autant de lois amères qu’il faudrait respecter
Le rigide est la cause de toute sa liberté
Se fondre dans le décor consentir aux passions
Aimer tout de travers à sa propre façon
Corps flottant dans l’abîme de ses volontés propres
Il n’avait qu’une vie et s’en voulait une autre
De longues heures expertes alanguies de substances
Une pensée si profonde que c’est une évidence
Toute entière au liant qui s’abat et qui serre
Rendue à ce domaine aux mille puits offerts
Au liquide bien né le gras n’attache pas
Usez d’habileté dans des liens bien étroits
Cette douleur exquise qu’il nous faut endurer
Par la force des choses du désir à combler
Ce hasard est sans doute le seul fait important
L’expérience est vécue par toute sorte de gens
Mais il cherche à s’enfuir et trouver un papier
Pour écrire cette histoire mais ne le peut jamais
Il faut se réciter tout depuis le début
Pour ne rien oublier de ce qu’il a bien vu
Aussi l’on s’imagine l’effet de tous ces mots
Sur l’avis de celui dont brûlait le cerveau
Dans la séparation de l’espace et du temps
Le rêve provoqué et son évitement
Il oubliait enfin la pointe et le mystère
De cette épée glacée qui lui tranchait les nerfs
Le subterfuge était dans l’art et la manière
De l’un face au multiple du dedans au dehors
La solution était d’emprunter d’autres corps
Dans cet autre univers les sphères constitutive
Etendent leur domaine de façon maladive
Et se mettent en rapport dans un espace donné
Avec les extensions de ces présupposés
Celles d’autres corps via un ciel qui s’ouvre en deux
Des nuages dans un sens puis dans l’autre sur eux
La décorporation était à essayer
Expérience objective qu’il faudrait partager
Dans cette perspective voici de nouveaux champs
Où courir dans ces plaines comme un lapin dément
Déconstitutioné de ses modes reflexes
En quelque sorte ici une courbe complexe
Voir d’ici toutes les directions étendues du possible
Des imaginations sans fins qui sont pourtant la cible
Des mondes qui ne sont là que parce qu’on y croit
Et dans cette étrangeté être ce lapin là
Dans la mer mouvante de ces dus éphémères
Il allait faire escale sans jamais toucher terre
Comme la rivière s’écoule aussi passe le temps
Et il est dans ce lit et l’après et l’avant
Comme l’eau retourne à l’eau le présent continue
A la surface des choses des vagues ingénues
Et dans la profondeur des forces d’alluvion
Des courants invisibles et des séparations
Mémoire de l’eau las la mélancolie l’aspire
Cet état qu’il craignait il ne peut que le fuir
Projeter son élan et ses sables mouvants
Chercher à consoler avec un contenant
Arrêter de penser enfin s’abandonner
A ces renoncements dont la raison s’est fait
Autant de lois amères qu’il faudrait respecter
Le rigide est la cause de toute sa liberté
Se fondre dans le décor consentir aux passions
Aimer tout de travers à sa propre façon
Corps flottant dans l’abîme de ses volontés propres
Il n’avait qu’une vie et s’en voulait une autre
De longues heures expertes alanguies de substances
Une pensée si profonde que c’est une évidence
Toute entière au liant qui s’abat et qui serre
Rendue à ce domaine aux mille puits offerts
Au liquide bien né le gras n’attache pas
Usez d’habileté dans des liens bien étroits
Cette douleur exquise qu’il nous faut endurer
Par la force des choses du désir à combler
Ce hasard est sans doute le seul fait important
L’expérience est vécue par toute sorte de gens
Mais il cherche à s’enfuir et trouver un papier
Pour écrire cette histoire mais ne le peut jamais
Il faut se réciter tout depuis le début
Pour ne rien oublier de ce qu’il a bien vu
Aussi l’on s’imagine l’effet de tous ces mots
Sur l’avis de celui dont brûlait le cerveau
Dans la séparation de l’espace et du temps
Le rêve provoqué et son évitement
Il oubliait enfin la pointe et le mystère
De cette épée glacée qui lui tranchait les nerfs
Bande son idéale: MGMT - Of moons, birds and monsters